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Le national régionalisé n'est-il pas la meilleur façon de résoudre les problèmes financiers de ses clubs?

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Message par Hail to the chief Lun 18 Mai - 23:10

Le national n'est pas rentable pour les rares clubs au statut professionnel. Comme en Allemagne, faut-il créer un groupe Nord et un groupe Sud de 14 clubs (par exemple) pour résoudre en partie les problèmes liés au transport, à la logistique couteuse? Des bases solides font des grands championnats et le national est notre talon d'Achille... On ne peut faire de bons corps sans cou. Qu'en pensez vous?
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Message par dubu62 Mar 19 Mai - 0:07

Oui.




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Message par Waterzoi Mar 19 Mai - 0:20

Hail to the chief a écrit:créer un groupe Nord et un groupe Sud de 14 clubs (par exemple) pour résoudre en partie les problèmes liés au transport, à la logistique couteuse

tu as la réponse à ta question
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Message par RT Mar 19 Mai - 10:39

Sans aucun doute, quel retour fracassant de phil cheers
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Message par Raoul_Chatigré Mer 17 Oct - 21:42

Et hop déterrage de topic !


Lille, Lens, Valenciennes: les folies du foot business

Par Alexandre Lenoir et Jacques Trentesaux, publié le 17/10/2012 à 18:05, mis à jour à 18:06

Lille, Lens et Valenciennes, les trois principaux clubs régionaux, vivent des heures difficiles. Budgets structurellement déficitaires, salaires délirants, acrobaties financières: la planète foot ne tourne plus très rond.




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Lille, Lens, Valenciennes: les folies du foot business

Après quelques belles années, les temps sont durs pour les équipes de football du Nord, frappées par la crise ou les mauvais résultats.

REUTERS/Pascal Rossignol

Ce samedi 30 juin 2012, au stade d'Houplines (Nord), Gervais Martel n'est que l'ombre de lui-même. Le président emblématique du RC Lens depuis 1988 sait que la partie est perdue. L'énigmatique virtuose anglais de la finance qui devait lui apporter 9 millions d'euros est aux abonnés absents. Gervais Martel va devoir passer définitivement la main au Crédit agricole Nord de France. Dans un ultime réflexe, l'homme est venu soutenir une dernière fois "son" équipe. Arrivé en retard, il trouve porte close et attend de longues minutes, sans un mot et sous la pluie, que le concierge arrive... Pour gâcher un peu plus cette journée maudite, les Sang et Or perdent 2-1 face aux amateurs armentiérois. Une défaite supplémentaire. Et un nouvel espoir déçu, qui n'a plus rien d'exceptionnel depuis que cette équipe mythique qui drainait 40 000 spectateurs par match à la grande époque est redescendue en Ligue 2, en 2011.

A lire aussi: Quand le ministre Borloo cherchait à arrondir ses fins de mois avec le club de Valenciennes
Qui possède le Losc?

4e budget de Ligue 1, avec 100 millions d'euros. Le Lille Olympique Sporting Club (Losc) est contrôlé 87 % par la société holding Socle (60 % par le groupe Michel Seydoux et quelques associés et 40 % par la Financière Partouche). Le solde est réparti entre divers actionnaires: 4 % pour Xavier Thuilot (ex-DG du Losc), 3 % pour le Crédit mutuel Nord Europe, mais aussi Pascal Boulanger), l'avocat lillois Patrick Doussot, Arnaud Deleval, Jean-Marc Vandaepel, Jérôme Attali...)

A 60 kilomètres de là, dans son bureau surclimatisé logé sous les gradins du stade flambant neuf du Hainaut, le président valenciennois, Jean-Raymond Legrand, passe lui aussi des moments difficiles. Depuis son entrée dans le capital du Valenciennes Football Club (VAFC), en 2006, cet industriel de 55 ans ayant fait fortune dans le recyclage de métaux et la boulangerie industrielle en a déjà englouti une bonne partie : 11,25 millions d'euros, très exactement ! Et il doit trouver 7 millions d'euros d'ici au 30 juin 2013 pour équilibrer les comptes de la saison en cours. "Ce rachat était un rêve d'enfant, confesse-t-il. Je n'ai pas réfléchi, au début, mais je ne mettrai pas plus d'argent. Il y a des limites à l'amour du foot", assure-t-il.

Le pourra-t-il seulement ? La saison dernière, un déficit de 5 millions d'euros - "dont 1,6 million de redressement fiscal laissé par mes prédécesseurs", tient-il à préciser - l'a obligé à vendre de nombreux joueurs, comme Renaud Cohade ou Christopher Mfuyi. Esseulé, pris dans l'engrenage des dépenses incompressibles, Jean-Raymond Legrand cherche des appuis. Mais ceux-ci se bousculent moins qu'à l'époque où Francis Decourrière présidait le club. Ce dernier a en effet l'avantage de présider le syndicat mixte des transports de l'agglomération valenciennoise, qui construit le tramway. Un marché de plusieurs centaines de millions d'euros que convoitent nombre d'entreprises.
Qui possède le VAFC?

13e budget de Ligue 1 avec 30 millions d'euros. Le Valencienne Football Club (VAFC) est contrôlé à 95,82 % par Jean-Raymond Legrand, patron autodidacte à la tête d'un groupe d'entreprises spécialisées (recyclage de métaux, boulangerie industrielle, déménagement, etc.). Les autres actionnaires sont Damien Deleplanque, la société Zip Développement (Jérôme Illouz, Frédéric Ziora...) et quelques autres très petits actionnaires.

Lors de la saison 2009-2010, quatre équipes du Nord-Pas-de-Calais évoluaient parmi les 20 de l'élite footballistique française : le RC Lens, le VAFC, l'USBCO (Boulogne-sur-Mer) et le Losc. Une concentration inédite depuis l'après-guerre ! Deux ans plus tard, la situation est beaucoup moins reluisante : les joueurs lensois traînent au bas de classement de la Ligue 2 ; Valenciennes a évité in extremis la descente l'année dernière ; quant à la surprenante équipe de Boulogne, elle est redescendue de deux divisions en deux ans et a même failli être rétrogradée en CFA (quatrième division) en juin dernier, en raison d'un déficit de près de 1 million d'euros.

Net vainqueur de cette "Ch'ti ligue", le Losc tente de se hisser dans la cour européenne. Mais, pour le double vainqueur du championnat et de la coupe de France 2011, la partie reste serrée. D'autant que les résultats de début de saison sont inquiétants. A deux pas des Champs-Elysées, au siège de sa société de production Camera One, Michel Seydoux Fornier de Clausonne (son patronyme complet) décrypte la situation dans ses souliers aux lacets rouges. Sans fanfaronner. Le président lillois sait que, sans la vente de son joueur prodige, Eden Hazard, au richissime club londonien de Chelsea pour 40 millions d'euros, le déficit aurait été du même ordre. Les années précédentes, un accord tacite - toujours démenti par les intéressés - entre le Losc et l'Olympique lyonnais, appartenant pour un tiers à Jérôme Seydoux, dirigeant de Pathé et frère aîné de Michel, avait permis d'équilibrer les comptes. Rien qu'entre 2007 et 2009 le départ de quatre footballeurs des bords de la Deûle pour ceux du Rhône (Kader Keita, Mathieu Bodmer, Jean II Makoun et Michel Bastos) avait rapporté 56,5 millions d'euros au Losc !

"Vendre des hommes est devenu un métier", déplore Luc Dayan qui, avant de devenir le président lensois, a été l'artisan de la privatisation du Losc, en 1999. En entrant dans l'ère du "foot business", à la fin des années 1990, les clubs ont vu leur masse salariale s'envoler. Et ils se sont vite retrouvés à vivre au-dessus de leurs moyens. L'appétit des vedettes du ballon rond et de leurs agents semble alors sans limite. L'amour du maillot ? Une vaste blague ! Un exemple parmi d'autres : à la fin de la saison 2009, l'entraîneur du VAFC, Antoine Kombouaré, annonce son départ surprise pour Paris. Sachant leur président pris de court et sous pression, certains joueurs menacent de quitter Valenciennes si leurs émoluments ne doublent pas ! La revalorisation est accordée. Elle continue de plomber les finances du club, qui compte encore quatre salaires à 100 000 euros par mois. Enorme, même si ce niveau reste sans comparaison avec les 5,5 millions annuels d'Eden Hazard, la plus grosse rémunération de la Ligue 1 en 2011-2012.
Se qualifier pour la Ligue des champions ou mourir

L'explosion des sommes versées par les chaînes de télévision pour la retransmission des matchs a considérablement dérégulé le secteur. Grâce à cette manne tombée du ciel, les clubs ont acheté à tour de bras des joueurs qui, eux aussi, ont réclamé leur part du gâteau. D'où l'inflation... et la catastrophe en cas de mauvais résultats. En 2008, l'inimaginable descente des Sang et Or en Ligue 2 prive le RC Lens de 70 % de ses recettes ! Un séisme insurmontable. Les spectateurs se font rares, les mécènes désertent et les droits télévisuels fondent. Cette année, par exemple, Lens n'en récupère que 4,8 millions d'euros. Huit fois moins que les 38 millions perçus par le Losc pour le seul championnat de France, quatre fois moins que les 20 millions du VAFC ! "Mon tort a été de ne jamais avoir réfléchi à l'hypothèse d'une descente en Ligue 2. On pense toujours que cela n'arrive qu'aux autres", concède Gervais Martel.

Pour équilibrer leur trésorerie, les clubs ont donc pris l'habitude de miser sur la vente des joueurs. Ce pari a plutôt bien fonctionné quand les pays d'Europe de l'Est ou les émirats du Golfe étaient prêts à débourser des fortunes pour des footballeurs moyens. Mais la crise est passée par là, et la machine s'est grippée. Désormais, la stratégie est simple : vendre très cher des joueurs chaque année et se qualifier pour la Champions League, ou mourir. Avec de telles règles du jeu, il faut être fou pour investir dans le football. "C'est un secteur qui pourrait être rentable, mais qui est dévoyé par des ego et des passions démesurés", nuance l'ancien directeur général du Losc, Xavier Thuilot, selon qui "le football est trop sérieux pour être confié à des footeux".
Qui possède le RC Lens?

2e burget de Ligue 2, avec 25 millions d'euros. Le Racing Club de Lens est détenu par le Crédit agricole Nord de France (70%) et par Gervais Martel Finances (27,34 %). Le solde est réparti entre divers petits actionnaires, dont l'ancien directeur général Serge Doré.

Les présidents-supporters - une spécialité française -, eux, assument. "Je suis un passionné. Sans folie, il n'y a plus de petits clubs comme nous", reconnaît Jean-Raymond Legrand qui, petit garçon, resquillait pour assister aux matchs de Valenciennes. Gervais Martel, mordu depuis l'âge de 5 ans et que l'on dit aujourd'hui ruiné, renchérit : "Je suis avant tout un supporter." Tout comme Jacques Wattez, dont le père présidait déjà l'USBCO : "Je m'étais promis de ne plus remettre d'argent, mais je suis déraisonnable." A l'opposé, Michel Seydoux a su garder la tête froide. D'ailleurs, la vraie passion de celui que d'aucuns surnomment "Guide du routard" n'est pas le foot mais les voyages aux quatre coins du monde. A la tête du Losc, il se conçoit d'abord comme un entrepreneur de spectacles et parle de "clients". "Si j'écoutais RMC [NDLR : radio connue pour donner la parole aux fans], je ferais faillite tous les jours", ironise-t-il.

L'héritier de la dynastie industrielle et bancaire Schlumberger sait que, pour éviter la banqueroute, le Losc est contraint de continuer à grandir. Pour cela, il lui faut trouver de nouveaux investisseurs, beaucoup plus riches que lui. Des profils rares, capables, à l'instar des Qataris du PSG, d'éponger un déficit de 40 millions d'euros et de s'offrir dans la foulée Ibrahimovic, l'un des meilleurs attaquants du monde, pour un montant stratosphérique de 80 millions d'euros (transfert et salaire). "Dans le foot, il y a une économie viable pour les gros, poursuit Michel Seydoux. Mais le gros ne peut pas maigrir. Mon ambition est donc de devenir gros et de trouver les gens pour le rester." En contact avancé avec un milliardaire originaire d'une ex-République soviétique, le président lillois a de solides arguments à faire valoir : 27 millions d'euros d'actifs avec le centre d'entraînement de Luchin (43 hectares, dont 5 astucieusement classés en zone économique) et un stade ultramoderne au coeur d'une métropole de 1 million d'habitants. Michel Seydoux et Isidore Partouche, son coactionnaire, en espèrent encore plus de 40 millions. Ce serait une excellente opération pour un club acheté 4 millions d'euros à Francis Graille et Luc Dayan entre 2002 et 2004.

L'enjeu tient donc en une phrase : vendre le club au plus haut avant qu'il ne soit trop tard. Car, dans le football, tout peut basculer très vite. Trop vite. Comme ce 15 mai 2010, dans l'ambiance bon enfant du stade du Moustoir, à Lorient. A la quarante-septième minute de ce dernier match de championnat, Yohan Cabaye rate un penalty. L'international tricolore prive le Losc de Ligue des champions... et de 20 millions d'euros de droits télé. De quoi plomber l'ambiance dans le jet privé que Michel Seydoux utilise pour se rendre aux matchs. Deux ans plus tard, le sort sera plus favorable au Losc quand Tulio de Melo marquera in extremis, durant les prolongations, contre les Danois de Copenhague en tour préliminaire de la Ligue des champions. Un but qui rapporte là aussi près de 20 millions d'euros. "Un match de foot, c'est comme un film policier. On ne sait jamais qui est l'assassin", médite Gervais Martel.
Des présidents "égoïsto-égoïstes"

Comment une activité aussi aléatoire peut-elle être compatible avec un actionnariat classique ? "Si elle perdure, c'est du fait de l'irrationalité des présidents, qui préfèrent parier sur les miracles de la compétition plutôt que de se mettre d'accord pour mutualiser les équipements", estime Luc Dayan. Michel Seydoux partage ce point de vue : "La vraie raison de la difficulté des clubs, c'est que leurs présidents sont égoïsto-égoïstes." Des exemples ? Quand le Losc propose à Valenciennes, en 2008, de créer un centre de formation commun, le projet capote pour des querelles de clochers. Le Losc trouvera finalement son partenaire de l'autre côté de la frontière, en rachetant le club de Mouscron, en mai 2012. "La logique économique voudrait que Valenciennes soit une filiale du Losc", ose Michel Seydoux.

Peu de temps après son accession à la présidence, ce dernier a soufflé à Gervais Martel l'idée de construire un stade commun de 80 000 places à mi-chemin entre Lille et Lens. Une démarche logique pour un entrepreneur de spectacles. Mais inimaginable pour un président adulé par ses supporters et retranché dans son fief. Beaucoup reprochent à Gervais Martel d'avoir géré le RC Lens comme il joue au poker, d'avoir trop embauché et surpayé des collaborateurs dont il n'avait pas le courage de se séparer. Mais avait-il seulement les moyens de porter son club au pinacle ? "Gervais n'avait pas la puissance financière pour devenir un grand d'Europe. Lens, c'est un gros village. Le club avait raclé tous les sponsors possibles. Il ne pouvait pas aller plus loin", tranche un ancien cadre lensois.
15 millions de déficit cette saison pour le RC Lens

Faut-il croire que, désormais, seules les équipes adossées à une grande métropole pourvoyeuse de public, mais surtout de généreux mécènes, peuvent tirer leur épingle du jeu ? "Assurément, assène Michel Seydoux. Les clubs de demain sont ceux des grandes zones de chalandise : Marseille, Lyon, Paris et Lille." Une vision que défendait Luc Dayan lorsqu'il présidait le Losc... et qu'il tente de faire oublier aujourd'hui. "La zone de chalandise du RC Lens est supérieure à celle du Losc car elle irradie sur toute la région Nord-Pas-de-Calais", affirme-t-il, à demi-convaincu.

Le Crédit agricole a assigné une mission simple à cet ancien médecin spécialiste de la reprise d'équipes en difficulté : vendre au plus vite le RC Lens, puits sans fond qui accusera encore 15 millions d'euros de déficit cette saison. Le quinquagénaire au teint hâlé reçoit courtoisement dans l'ancien bureau de Gervais Martel. La pièce est vide, les étagères dégarnies et les murs dénudés. La grande photo sur laquelle l'ancien président posait bras dessus bras dessous avec l'abbé Pierre, un soir de match à Bollaert, n'est plus là. Disparus aussi, les fanions des campagnes européennes et les clichés de la victoire en championnat de 1998. Seuls deux objets reposent sur un bureau en noyer : un ordinateur portable et une veste en lin de jolie facture. Une belle allégorie du triomphe des présidents-managers sur les dirigeants-supporters.

Article issu d'un dossier Régions "Lille Lens Valenciennes: Révélations sur les réseaux du foot" en vente à partir du mercredi 17 octobre dans le Nord-Pas-de-Calais.

http://www.lexpress.fr/actualite/sport/football/lille-lens-valenciennes-les-folies-du-foot-business_1174559.html
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