Guy Roux démissionne!

Darwin de Robien a écrit:

Tohitooo a écrit:Guy Roux t'es qu'une pute,

Ta mère (décédée, certainement) suce des bites en enfer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Plus sérieusement, les Collado, Roussier, Doré ou autre enculé assoifé de fric et de pouvoir ont parasité le club et débordent désormais sur le secteur sportif.

Triste fin pour le racing.

c'est énorme!!!! :mdr6: :rire-20060614: :rire-20060614:

:mdr:

même la Gazzetta dello sport en parle !

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Roux, un'amara pensione
A Lens arriva Papin

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Il tecnico del Lens, che aveva avuto un deroga d'età, alla fine si è arreso e ha chiesto al presidente di cercare qualcuno più giovane: "Non ho più la grinta di un tempo, ammetterlo è un po' umiliante"

Guy Rox, 68 anni, ha deciso di lasciare il Lens. Afp


PARIGI (Francia), 26 agosto 2007 - Per lui era intervenuto anche il presidente Nicolas Sarkozy, aprendo un dibattito nazionale sull’effettiva età pensionabile: “Lasciatelo lavorare se ne ha voglia”. Ieri, però, Guy Roux, che aveva ottenuto una deroga al limite imposto dalla Lega per allenare, ha gettato la spugna. A 68 anni, dopo 40 passati alla guida dell’Auxerre e 61 giorni del Lens, il decano degli allenatori ha deciso di rinunciare alla panchina.
ENERGIA – Roux ha ammesso candidamente di non avere più l’energia fisica e mentale per tenere in tensione i suoi giocatori: “Non ho più la grinta di un tempo”. Un mea culpa quasi commovente: “Ammetterlo è un po’ umiliante, ma non volevo che il Lens ne pagasse le conseguenze, così ho detto al presidente di trovare qualcuno più giovane”. L'annuncio, dopo la sconfitta per 2-1 a Strasburgo.
ETA’ - A 68 anni, Roux quindi lascia. È rimasto alla guida del Lens per 61 giorni, dopo aver dato battaglia in Lega per essere riconosciuto nel ruolo di allenatore, status in un primo tempo negatogli dai regolamenti che fissavano l’età massima a 65. Oltre a Sarkozy, erano intervenuti in sua difesa anche il ministro dello Sport e dell’Economia. Alla fine, come sempre, Roux aveva vinto il duello.
LENS - Si chiude di nuovo e per sua stessa ammissione, “definitivamente”, la carriera sportiva di un allenatore che portò l’Auxerre dall’interregionale allo scudetto e all’Europa. Un’epopea durata quattro decenni, rilanciata con la sfida del Lens. Sfida fallita, ma che apre le porte a Jean-Pierre Papin. L’ex milanista, che lo scorso anno aveva ottenuto la promozione in A dello Strasburgo prima di essere licenziato, è il designato alla successione

Ah ...

On parle de Lens en Europe

Profitez parce que jeudi soir, on en parlera plus !

borgir62 a écrit:On parle de Lens en Europe

Profitez parce que jeudi soir, on en parlera plus !

:woooo:



guy roux est parti nous allons retomber dans l'anonymat

bonne analyse !




Cet article a été rédigé par la rédaction des Cahiers du Football, portant un regard critique, décalé et second degré sur l'actualité du football. A lire avec précaution et humour donc.Un bâton dans le Guy Roux
lun 27 aou, 10h39

L'entraîneur lensois prend sa retraite en rase campagne et laisse le Racing en plan. Mais il n'a pas oublié de mettre en scène – à son avantage – ce brusque revirement.

Trois petits tours et puis s'en va. Au risque de prouver qu'il s'est définitivement assimilé à sa marionnette (des Guignols), Guy Roux s'est fendu d'une pirouette professionnelle qu'on pense ultime – jusqu'au prochain come-back de la Line Renaud du football français.

En exclusivité... pour les trois émissions du week-end, Roux a expliqué ses états d'âme. Le choix des mots aurait pu être touchant s'ils n'avaient été répétés à l'identique sur toutes les ondes. Il a même, grillant une dernière fois la vedette à son ex-président, annoncé sur TF1 le nom de son successeur. Prouvant ainsi cette tendance à mettre en scène ses départs, comme ce soir de victoire en Coupe de France où il avait ravi la vedette à ses propres joueurs pour livrer la primeur de ses adieux au micro de Christian Jeanpierre.

Date de péremption

Chacun sera juge pour déterminer si cette démarche relève d'une honnêteté qui honore le bonhomme lorsqu'il fait l'aveu de sa faiblesse, ou s'il témoigne, une fois de plus, de l'extraordinaire égoïsme du personnage. Comme l'événement est accueilli avec une bienveillance qui ne dément pas les décennies d'indulgence dont il a bénéficié, on nous permettra de charger plutôt l'autre côté de la balance. Au crédit de la thèse critique, il y a en effet le constat que durant deux mois, il a occupé l'avant-scène médiatique avec une puissance assez incomparable. Non seulement au travers de son retour à des fonctions sportives, mais également de la polémique sur la limite d'âge, qu'il a initiée en sous-main, se laissant ensuite instrumentaliser par le gouvernement du "travailler plus" (lire Guy Roux Manager 1938).

De ce seul point de vue, l'ironie de cet retrait est plutôt cinglante. On avait voulu en faire un symbole de la vitalité des seniors et de la capacité de leur passion à prolonger leur vie professionnelle. Parions que le symbole ne servira pas dans l'autre sens aux yeux des deux ministres et du président qui s'en étaient emparés, et que ni Nicolas Sarkozy, ni François Fillon ne viendront discourir au chevet de cette victime-là.

Culotté, Roux affiche, cette fois, son souci de laisser la place aux jeunes, de donner une chance à ces entraîneurs de talent restés sans emploi (car, quand il a signé, "le marché n'était pas terminé, on ne savait pas qui resterait"). Sans vergogne, il parvient à travestir en générosité un revirement de position auquel il a été contraint.

Lens reste en plan

Il resterait, ensuite, à débattre de l'erreur objective qu'a constitué ce retour. Roux en fait porter en partie le chapeau à ceux qui lui ont fait des propositions qualifiées de "traquenard". Il est par ailleurs assez difficile de s'en tenir à la seule explication médicale, traduite en langage footballistique par un déficit hormonal de grinta, tant les décalages avaient été patents entre le nouveau technicien et le staff nordiste – Roux lui-même n'ayant pas lésiné sur les allusions et les petites phrases douces-amères. Ainsi, en dehors d'une série de résultats médiocres, le mandat rouxien restera marqué par "l'affaire du sparadrap": un conflit mesquin avec l'équipementier du RCL qui ne lui proposait pas de contrat individuel et se vit sanctionné par une dissimulation de logo.

Un journaliste de L'Équipe soulignait naïvement, dimanche, que Gervais Martel était apparu "presque plus touché que Guy Roux". Il peut. Car si l'un va pouvoir vaquer à ses occupations, l'autre devra gérer un changement d'entraîneur après cinq journées de championnat, lequel nouveau venu héritera d'une situation sportive (classement et recrutement) plutôt pénalisante.

Au-delà du destin individuel de l'ex-entraîneur lensois, se pose de nouveau la question de la gestion du Racing. Supposée exemplaire avec l'exploitation de son assise populaire, la construction de son centre ultramoderne de La Gaillette et l'exploitation avisée de Bollaert, elle n'en finit pas de montrer des limites qui, pour n'être pas rédhibitoires (le club n'est pas passé loin de la qualification en Ligue des champions la saison passée), sont tout de même inquiétantes.

Ce n'est plus le problème de Guy Roux, qui va voguer vers d'autres contrats. Son image ne pâtira pas vraiment de cet écart, qui sera logiquement considéré comme marginal dans son parcours. On se souviendra peut-être qu'il s'est trompé sur lui-même. Ce qui lui fera un point commun avec tout ceux qu'il a trompés sur lui-même.

Étienne Melvec

Pour ceux qui ont pas compris :





Olivier Ruiz, j'te kiffe :mdr6:

Tin on frôle l'acharnement là ! :mdr6:

Tin, ces connards dans les tribunes avec leurs pancartes en hommage à GR ... à la limite des regrets, notamment un qui m'a fait rire "Merci pour tout Guy Roux, tu resteras toujours lensois dans nos coeurs" ...

Le mec n'est resté que deux mois ... :mdr:

Dubu62 a écrit:Tin, ces connards dans les tribunes avec leurs pancartes en hommage à GR ... à la limite des regrets, notamment un qui m'a fait rire "Merci pour tout Guy Roux, tu resteras toujours lensois dans nos coeurs" ...

Le mec n'est resté que deux mois ... :mdr:

koua ???? des pancartes où ça ??? ça doit encore être ces triso de merde du 12 lensois ! ces putains d'alcoolo de pères en fils sous perfusion du Rmi et des bonnes oeuvres de Martel, qu'ils crèvent !!!!!

Waterzoi a écrit:

Dubu62 a écrit:Tin, ces connards dans les tribunes avec leurs pancartes en hommage à GR ... à la limite des regrets, notamment un qui m'a fait rire "Merci pour tout Guy Roux, tu resteras toujours lensois dans nos coeurs" ...

Le mec n'est resté que deux mois ... :mdr:

koua ???? des pancartes où ça ??? ça doit encore être ces troiso de merde du 12 lensois ! ces putains d'alcoolo de pères en fils sous perfusion du Rmi et des bonnes oeuvres de Martel, qu'ils crèvent !!!!!

Encore un coup de HK!

Waterzoi a écrit:

Dubu62 a écrit:Tin, ces connards dans les tribunes avec leurs pancartes en hommage à GR ... à la limite des regrets, notamment un qui m'a fait rire "Merci pour tout Guy Roux, tu resteras toujours lensois dans nos coeurs" ...

Le mec n'est resté que deux mois ... :mdr:

koua ???? des pancartes où ça ??? ça doit encore être ces triso de merde du 12 lensois ! ces putains d'alcoolo de pères en fils sous perfusion du Rmi et des bonnes oeuvres de Martel, qu'ils crèvent !!!!!

Pas trop vu où c'était, c'était des gros plans, ça m'avait l'air d'etre en trannin ou delacourt ...

Dubu62 a écrit:

Waterzoi a écrit:

Dubu62 a écrit:Tin, ces connards dans les tribunes avec leurs pancartes en hommage à GR ... à la limite des regrets, notamment un qui m'a fait rire "Merci pour tout Guy Roux, tu resteras toujours lensois dans nos coeurs" ...

Le mec n'est resté que deux mois ... :mdr:

koua ???? des pancartes où ça ??? ça doit encore être ces triso de merde du 12 lensois ! ces putains d'alcoolo de pères en fils sous perfusion du Rmi et des bonnes oeuvres de Martel, qu'ils crèvent !!!!!

Pas trop vu où c'était, c'était des gros plans, ça m'avait l'air d'etre en trannin ou delacourt ...

oui ça devait etre dans ce coin là,mais dans la marek aussi il devait bien avoir des pancartes comme ça...

il y a bien eu une banderole "guy roux notre dieu"

'tain mais halte au sketch

je le regrette déjà

De toute façon Guy Roux vaut au moins deux fois JPP, je parle de son poids bien sur.

Guy Roux met les pieds dans le plat du RC Lens!




C'est dans France Soir que Guy Roux met les pieds dans le plat.
Concernant Auxerre, concernant Lens... Tout le monde a droit à son
cadeau...
Auxerre : "L'entraineur a dit que je lui ai fait de l'ombre, les
dirigeants l'ont suivi"
Le RC Lens.... "Gervais Martel m'a demandé la troisième place, au bout
de deux mois, j'ai eu la conviction que je ne pouvais pas y arriver...
J'ai préféré partir... "
Et les problèmes de coeur dans tout cela?

Guy Roux assassine le recrutement lensois




Dans une phrase simple, l'homme à tout faire de Auxerre pendant des
années précise que "Jean Pierre Papin va peut-être réussir à Lens ce
qu'il pensait pouvoir faire, finir entre la 8ème et la 12ème place!"
L'homme avoue que s'il avait eu l'effectif désiré, il serait resté!...

bon tout va bien alors

Il serai temps qu'il crève le rouquin

RT a écrit:

Guy Roux met les pieds dans le plat du RC Lens!




C'est dans France Soir que Guy Roux met les pieds dans le plat.
Concernant Auxerre, concernant Lens... Tout le monde a droit à son
cadeau...
Auxerre : "L'entraineur a dit que je lui ai fait de l'ombre, les
dirigeants l'ont suivi"
Le RC Lens.... "Gervais Martel m'a demandé la troisième place, au bout
de deux mois, j'ai eu la conviction que je ne pouvais pas y arriver...
J'ai préféré partir... "
Et les problèmes de coeur dans tout cela?

Guy Roux assassine le recrutement lensois




Dans une phrase simple, l'homme à tout faire de Auxerre pendant des
années précise que "Jean Pierre Papin va peut-être réussir à Lens ce
qu'il pensait pouvoir faire, finir entre la 8ème et la 12ème place!"
L'homme avoue que s'il avait eu l'effectif désiré, il serait resté!...

bon tout va bien alors

Qu'il crève cet enculé!...

l'avatar et la signature de boub : :mdr: :mdr6: :rire-20060614:



:tchin1:

jojo62 a écrit:l'avatar et la signature de boub : :mdr: :mdr6: :rire-20060614:



:tchin1:

+1 :mdr: :mdr: :mdr:

Ni MiL, ni lensois.com n'a relayé cette info...

Nalbi a écrit:Ni MiL, ni lensois.com n'a relayé cette info...

parce que la Flatu est à la pointe de l'info :20:

Guy Roux a démissioné?

Cet enculé de Guy Roux s'attribue désormais la réussite lensois avec son égo surdimentionné !

« Le Racing est en forme. Les joueurs ont notamment bénéficié
des deux-cent kilomètres de footing auxquels ils se sont pliés durant
la préparation d’avant saison. A raison d’un bon footing par jour, ça
va vite. Je ne sais pas à quelle place l’équipe peut finir. Je pense
qu’il y a un potentiel. Je remarque également que deux joueurs, Luigi
Pieroni et le grand Sénégalais Kader Mangane sont arrivés depuis mon
départ (ndlr : en fait Luigi Pieroni est arrivé dans les jours qui ont
précédé le départ de Guy Roux) »


Dans cette interview, il avoue ne pas encore avoir remis les pieds à Bollaert mais déclare « Cela ne me gêne pas du tout de devoir revenir commenter un match »

H.K a écrit:Cet enculé de Guy Roux s'attribue désormais la réussite lensois avec son égo surdimentionné !

« Le Racing est en forme. Les joueurs ont notamment bénéficié
des deux-cent kilomètres de footing auxquels ils se sont pliés durant
la préparation d’avant saison. A raison d’un bon footing par jour, ça
va vite. Je ne sais pas à quelle place l’équipe peut finir. Je pense
qu’il y a un potentiel. Je remarque également que deux joueurs, Luigi
Pieroni et le grand Sénégalais Kader Mangane sont arrivés depuis mon
départ (ndlr : en fait Luigi Pieroni est arrivé dans les jours qui ont
précédé le départ de Guy Roux) »



Dans cette interview, il avoue ne pas encore avoir remis les pieds à Bollaert mais déclare « Cela ne me gêne pas du tout de devoir revenir commenter un match »

qu'il revienne, on va bien l'accueillir

:tchin1:

Dans cette interview, il avoue ne pas encore avoir remis les pieds à Bollaert mais déclare « Cela ne me gêne pas du tout de devoir revenir commenter un match »

Ben ouais, tant qu'il y a du pognon a prendre Mr est pret a metre sa fierté de coté, comme toujours.

Super2000 a écrit:

Dans cette interview, il avoue ne pas encore avoir remis les pieds à Bollaert mais déclare « Cela ne me gêne pas du tout de devoir revenir commenter un match »

Ben ouais, tant qu'il y a du pognon a prendre Mr est pret a metre sa fierté de coté, comme toujours.

quand il se promène en survet moulant peut-il parler de "fierté" ?:20:

c'est moche de chier sur un dieu jadis adulé. :12toujouravecvous:

source l'Alsace/Bds....

ce gros con recommence à pontifier....



La Une Alsaciens d’ailleurs Guy Roux : coach toujours
Le 31/12/07 à 06:17 - Pierre Chatelus Ajouter un commentaire


Rond et jovial, Guy Roux n’est jamais à court d’anecdotes truculentes ou de métaphores hautes en couleur. Photo Lionel Vadam

Sous ses airs de papi protecteur et débonnaire, le Colmarien de 68 ans cache un personnage fascinant, affable et roublard, rustique et séducteur.

« Bonjour, vous êtes bien sur le répondeur de Guy Roux, veuillez laisser votre message après le bip. »
Ce n’est pas parce qu’on fait de la pub pour une grande marque de téléphonie mobile qu’on a forcément du réseau chez soi. Ce jour-là, il fallut donc se rendre directement à son domicile pour « sauver » un rendez-vous qu’il nous avait gentiment accordé quelques jours plus tôt. « L’Alsace ? Oui, oui, pas d’problème. »
La maison de l’icône icaunaise (un Icaunais est un habitant de l’Yonne) ? Une maison sans prétention, sise dans un quartier pavillonnaire un brin suranné. Une demeure sans portail infranchissable, sans piscine, sans surveillance vidéo, ni chien dangereux. Sans même une grosse cylindrée garée devant. « Mais j’ai la première Peugeot 308 d’Auxerre », explique-t-il fièrement.
Il a beau être fortuné, la vie de château n’est pas vraiment sa tasse de thé. Il l’a pourtant brièvement connue, l’été dernier, du côté de Lens, où il crut bon se lancer un ultime défi d’entraîneur. « On m’a installé dans une énorme maison de 15 pièces, j’ai commencé par me barricader et me faire un F4. Tout était high-tech. Pour cuisiner un œuf, il fallait un CAP. Je ne m’y sentais pas bien. »
Il n’a pas fait long feu dans l’Artois. Pas seulement en raison de la complexité de la plaque de cuisson. « Mais parce que l’équipe n’était pas bonne surtout, explique-t-il. Mes joueurs étaient affreusement mauvais de la tête. Ils en voulaient bien moins que mes petits gars d’Auxerre. » Et puis le coin ne lui a pas laissé un souvenir impérissable . Hormis un bistrot « qui faisait les meilleures frites du monde », l’homme à la faconde intarissable n’a pas trouvé son bonheur.
Son soi-disant « manque de grinta » livré sous forme d’excuse le soir de sa démission ? « Il fallait bien que je dise quelque chose aux journalistes. Si j’avais eu une bonne équipe, j’y serais encore. »
Retour à Auxerre, donc. Sans regret. « C’était juste un petit coup de folie sur le tard, rien de grave. Je ne peux pas être triste pour ça. Et si un de mes proches était gravement malade, je serais quoi alors ? Non, non, j’ai très vite digéré. »
Après un double pontage coronarien en 2001, Guy Roux a appris à prendre du recul. Aujourd’hui, définitivement rangé des bancs de touche, il est un « homme heureux » et toujours aussi occupé.

Entre deux gorgées de chablis, il vous énumère un à un les joueurs qui composaient les SR Colmar en 1948-49
Encarté à Canal +, à Europe 1, il continue de distiller son savoir au peuple du football. Son image de gentil paysan grippe-sou, dont il semble s’accommoder sans trop de mal, lui permet toujours de multiplier les spots publicitaires et de préserver sa cote de popularité. « Je ne m’ennuie jamais. Désormais je peux passer plus de temps avec mon fils et mes trois petits-enfants qui vivent à Paris. Et quand je rentre à la maison, je file respirer le bon air en forêt. Tiens, d’ailleurs, j’y ai vu l’équipe des 18 ans ce matin ».
Le foot, toujours le foot. Celui qui fut le doyen des entraîneurs de Ligue 1 ne vivra jamais sans. Gamin, il découvrit sa passion dans les interstices des volets, lorsqu’à la nuit tombante, les soldats allemands improvisaient une partie sur la place du village. « Le lendemain matin, je travaillais ma conduite de balle avec un caillou rond que j’avais toujours sur moi. Je le jetais par terre et je l’emmenais jusqu’à l’école avec les pieds. »
Bavard professionnel, véritable usine à anecdotes, Guy Roux, c’est un peu le grand-père des films à l’eau de rose. Celui qui raconte des histoires jusque tard dans la nuit au coin du feu. Qui peut s’épancher sur la minéralogie des vallons icaunais, sur la dictature argentine à la fin des années 1970 ou même sur la recette des œufs en meurette. Entre deux gorgées d’un vieux chablis, il peut aussi vous énumérer un à un les joueurs qui composaient l’équipe des SR Colmar lors de la saison 1948-1949.
De son second passage en Alsace, où il fut recueilli entre l’âge de neuf et douze ans par des maraîchers, alors que son père était en mission militaire et que sa mère était, elle, gravement malade, Guy Roux a conservé le film intégral.
Enfant « assez turbulent », « épris de liberté », il se démarque très vite de la religion. « Dès que des franciscains ont eu le malheur de me faire croire qu’un pèlerinage jusqu’aux Trois-Épis soignerait ma maman. Je suis rentré ventre à terre. »
Laïque, il se définit également « politologue amateur ». Conseiller municipal à Appoigny, une bourgade dans la banlieue d’Auxerre, il a sa chaise réservée juste à côté de la porte de sortie, « parce que je suis souvent pressé. ». « Plutôt de droite », car « celui qui n’est pas de gauche à 18 ans n’a pas de cœur, mais celui qui est encore de gauche à 40 ans n’a pas de tête », il dit ne rejeter « que les extrêmes ».
Extrême, il l’a pourtant été lui-même durant toute sa carrière, allant jusqu’à relever les compteurs des voitures de ses joueurs pour s’assurer qu’ils n’étaient au bal de Saint-Florentin la veille ; jouer les détectives privés dans les boîtes de nuit ; envoyer son vice-président Gérard Bourgoin chercher, en Falcon, un joueur en Libye la veille d’un match ; retarder des décollages à Roissy ou interdire l’accès du stade à certains journalistes…
Il fallait toute cette discipline de fils et petit-fils de colonel pour faire du gamin colmarien un homme connu et reconnu. Officier des palmes académiques, chevalier de la Légion d’honneur, il a aussi été fait officier dans l’ordre national du Mérite.
Une récompense qu’il a tout d’abord refusée, la trouvant un peu exagérée par rapport à son grand-père, sorti à trois reprises des tranchées. Avant finalement de se raviser « par respect pour la République ». Faut pas gâcher…


Pierre Chatelus